Pierre forest incarne les rôles de Molière et Mazarin.
Passionné par la littérature, le cinéma et le théâtre, il entre à l’Ecole Nationale des Arts et Techniques du Théâtre “Rue Blanche”, puis au Conservatoire National Supérieur d’Art Dramatique. Son goût le porte naturellement vers les grands textes du répertoire : Molière, Racine, Corneille, Calderon, Shakespeare, Sophocle mais aussi de belles rencontres avec des auteurs contemporains : Kundera, Bonnal, Manet, Müller. C’est sous la direction de Robert Hossein qu’il connaît le Palais des Sports en interprétant Octave dans Jules César de Shakespeare, puis Barrère dans Marie-Antoinette.
Au théâtre Marigny, toujours avec Hossein, il fût Lignières au côté de Belmondo dans Cyrano de Bergerac, et Razoumikhine dans Crime et châtiment de Dostoïevsky aux côtés de Francis Huster. Dans un autre registre, il joue seul en scène un texte de Kacimi intitulé La confession d’Abraham qui a connu un parcours exceptionnel dans des festivals avant d’être repris deux fois à Paris, au Théâtre du Rond Point et au Théâtre Mouffetard. La télévision et le cinéma ne l’ont pas oublié et on l’a vu entre autres dans L’avocate, Sud Lointain, Bouvard et Pécuchet avec Jean Carmet et Jean-Pierre Marielle, La vente à la Bougie avec Bruno Cremer, Le baiser sous la cloche avec Angela Molina, La prison de cristal, avec Victor Lanoux... sous la direction de Jean-Claude Sussfeld, Thierry Chabert, Jean Daniel Veraeghe, Pierre Granier-Deferre, Emmanuel Gust, Pierre Sisser et aussi de John Frankenheimer et Shawn Levy.
Une devise qu’il a faite sienne : si vous avez quelque chose d’urgent à faire confiez-le à quelqu’un d’occupé !
Il naquit à Paris en 1622, fils de Marie Cressé et d’un marchand tapissier, Jean Poquelin. Son père devint tapissier ordinaire du Roi, mais sa mère mourut alors que son fils n’avait que dix ans.
Ayant renoncé à une carrière juridique et à l’héritage que son père aurait pu lui offrir, le jeune Molière fit ses débuts théâtraux vers 1643.
Molière retint la faveur du roi, puisque Louis XIV lui accorda une pension en 1643. A partir de 1663 il a écrit 15 œuvres pour le roi, qui furent crées à Versailles, à Chambord, à Fontainebleau, contre 7 qui virent leurs débuts dans la salle du Palais-royal. Il a été, de tous les grands hommes de l’Art, le plus fidèle à la pensée de Louis XIV, à ses intentions, à ses volontés, à ces coups de théâtre.
Le cardinal Jules Mazarin est né en 1602 à Pescina, en Italie du sud. D'abord officier dans l'armée du pape, il devient ensuite diplomate ; il rencontre Richelieu à Lyon en 1630 qui le remarque et le présente à Louis XIII. Richelieu parvient à le faire nommer cardinal et, à la mort de celui-ci, Mazarin dirige tout naturellement le Conseil du roi ; il devient Premier ministre de la régente Anne d'Autriche, qui a pour lui un attachement passionné et qui le soutiendra contre toutes les cabales, en 1643. Il est alors, et jusqu'à sa mort, le maître absolu du royaume, dirigeant l'éducation de Louis XIV, son filleul.
La Fronde l'oblige à partir deux fois en exil à l'étranger, mais il arrive finalement à vaincre ses adversaires et revient en France, où il impose à nouveau sa loi, tant à l'intérieur qu'à l'extérieur : s'alliant aux Anglais, il contraint les Espagnols à la Paix des Pyrénées, en 1659, et ménage ainsi à Louis XIV, qui vient d'épouser l'infante Marie-Thérèse, la succession d'Espagne.
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